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Le bourg de Draveil s’est construit autour de l’église Saint-Rémy, du cimetière et de la ferme seigneuriale. Sa situation privilégiée, sur un replat entre la forêt de Sénart et la Seine, l’a protégé des caprices du fleuve. La présence de la ferme au cœur de la ville va contribuer à conserver le caractère de bourg rural briard. À la fin de la Première Guerre Mondiale, la ferme arrête ses activités. La Poste, la Maison des Sociétés (mairie jusqu’en 1963) et un marché couvert sont édifiés sur l’esplanade ainsi libérée. Le marché a été rénové au XXIème siècle puis remplacé par une halle répondant aux normes sanitaires actuelles. Le réaménagement du centre-ville se poursuit au fil du temps, conservant ainsi son attractivité tout en le modernisant. De l’ancien hameau, nous reconnaissons encore les habitations avec les commerces et leurs cours intérieures communes. Saurez-vous les reconnaitre ?

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L'Avenue Marcelin Berthelot

Cette double allée a été plantée de tilleuls entre 1740 et 1750 par le fermier général Marin de la Haye afin de relier les grilles de ses deux propriétés : le château de Draveil (aujourd’hui château de Paris-Jardins) et sa dépendance du Gué de la Folie (Orée de Sénart). Jusqu’au début du XXème siècle, elle reste la propriété du châtelain. L’allée est d’abord achetée par la société Bernheim Frères qui la revend en 1927 à la commune. Initialement dénommée allée des Tilleuls, elle devient avenue Marcelin Berthelot le 29 octobre 1927 en hommage au savant. Cette allée est protégée par une servitude d’utilité publique (Site Patrimonial Remarquable).

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Le Café Cultures

Construit à l’orée du XXIème siècle à l’emplacement de la Maison des Jeunes et de la Culture, ce bâtiment accueille un espace public numérique, une salle de spectacles et des espaces d’exposition. Sa conception a été confiée aux architectes Isabelle Richard et Frédéric Schoeller.

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Le centre administratif

En 1735, Jean Monglas, ministre de Louis XV, achète deux fiefs appelés « Genippa » et « Tessonville », où il fait construire une maison bourgeoise. Le domaine s’agrandit au fil du temps par l’adjonction d’un potager, d’une pièce de vigne, d’une grande pelouse et des communs. Monsieur et Madame Chapuis achètent la propriété le 11 mai 1891. Cette dernière décède le 4 mai 1897 dans l’incendie du Bazar de la Charité. Son mari conservera la propriété jusqu’à son décès. Ses héritiers la vendent à la commune en 1943. La surface de l’ensemble vendu était de 4 hectares, un hectare avait fait l’objet d’une vente séparée au Vicomte Hutteau d’Origny, propriétaire du parc de Villiers. La Maison est l’Hôtel de Ville jusqu’en 2008 puis devient le Centre administratif.

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Le château de la Folie Saint Sauveur

43, rue du Marais

En 17 mars 1746, le clos du Gué de la Folie (un simple clos avec une maison de jardinier) est acquis par le fermier général Marin de La Haye, propriétaire du château de Draveil; une allée plantée de tilleuls, l’actuelle avenue Marcelin Berthelot, relie les deux domaines. Sous cette allée court une canalisation qui capte au profit du parc du château de Draveil les eaux souterraines provenant de la forêt de Sénart. Dans un acte de 1837, il est rappelé que Mme de Goulard, propriétaire du château de la Folie, doit, depuis un «temps immémorial», le trop-plein de son vivier et de sa petite rivière au château de Draveil. De nos jours, la servitude demeure au profit de Paris-Jardins, l’acte de vente de l’avenue Marcelin Berthelot à la commune en 1928 en fait mention.

Le château est une construction en briques revêtues d'un enduit. Le corps central, couvert d'un toit à longs pans, est encadré de deux avant-corps en légère saillie à toits à longs pans et à croupes. Ce corps central est prolongé d'une travée en rez-de-chaussée couverte en terrasse, de même que les deux pavillons en rez-de-chaussée qui se greffent sur l'angle des corps de bâtiment latéraux. Une pièce d'eau s'étend devant la façade antérieure. A gauche en entrant, les écuries (qui abritaient aussi le logement du cocher) sont adossées au mur de clôture ; elles sont construites en meulière rocaillée, pan-de-bois et pierre de taille en soubassement. Derrière le château, à droite, se trouvaient d'autres communs et un petit théâtre aménagé par la famille Laveissière, aujourd'hui démolis ; seul subsiste le château d'eau en forme de tour coiffée d'un toit en poivrière et construit en meulière.

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Le Château de Paris-Jardins

Construit vers 1740 par Marin de la Haye, fermier-général, le domaine est nommé « château de Draveil ». En 1911, la société coopérative Paris-Jardins, fondée par un groupe d’employés de commerce et d’ouvriers dans le but de créer une « ville-jardin » inspirée du modèle anglais, se porte acquéreur de la propriété et la divise en 320 lots selon un plan dessiné par l’architecte Jean Walter. L’architecte s’attache à préserver le tracé des allées et les éléments pittoresques du parc dessiné au XVIIIe siècle remanié en jardin romantique au XIXe siècle. Il devient alors le « Château de Paris-Jardins ».

Le cimetière du Centre

Lors de la reconstruction de l’église Saint-Rémy, c’est le site du cimetière attenant à cette dernière qui fut choisi pour y bâtir le nouveau lieu de culte. Le cimetière fut donc transféré au lieu-dit « les Petites Maisons », en exécution du décret du 23 prairial an XII (12 juin 1804). Il sera agrandi en 1851 puis en 1884 pour atteindre sa surface actuelle. Un carré est réservé aux Draveillois morts pour la France durant la guerre de 1914-1918. De nombreuses personnalités locales ont été inhumées au Cimetière du Centre.

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Le Conservatoire ou la maison Brandt

2, avenue de Villiers

En 1915, Jules Brandt acheta cette maison à Mme Valadier née Parade, actrice, qui en était propriétaire depuis 1894. Une partie du parc fit l’objet d’un lotissement en 1979. La maison elle-même et le reste du parc furent cédés à la commune qui y installa le Conservatoire de Musique et de Danse en 1987. La Cd-thèque occupera le logement du gardien de septembre 2008 à décembre 2015. La propriété est mise à la disposition de la Communauté d’agglomération Val d’Yerres Val de Seine qui projette de faire des travaux de rénovation du bâtiment.

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L'Ecole Jean Jaurès

Une école réservée aux garçons est mentionnée sur les anciens plans dès 1753. En 1818, le Conseil Municipal vote l'acquisition d'une maison située à l'angle des rues de Mainville et du Docteur-Débordes pour la transformer en école. L’école des garçons, avec de multiples agrandissements, fonctionna jusqu’à la fin de la Première guerre mondiale. De 1843 à 1880, la commune de Draveil accueillera les enfants de Vigneux dans son école et recevra une subvention à ce titre. L’école privée de Mme de Beufvier assurait gratuitement, pour la commune, l’éducation des filles. Mais les idées d’éducation laïque progressent ; aussi, une école communale pour les filles est mise en service en 1883 sur un terrain contigu à l’école des garçons. L’école dite « du Centre » est rebaptisée « école Jean Jaurès » par délibération du Conseil Municipal du 15 septembre 1935. Elle devient mixte en 1967. En 2000, le groupe scolaire compte 17 classes scolarisant environ 457 élèves. En 2015, Monsieur Georges Tron, maire, a inauguré les nouveaux locaux de l’école élémentaire. Les écoliers disposent de 500 m² supplémentaires, d’une salle informatique et d’une bibliothèque accessibles pour les personnes à mobilité réduite, respectant les nouvelles normes énergétiques. L’école maternelle Jean Jaurès connaît, depuis l’été 2016, des travaux de restructuration et d’extension qui ont pour objectif la création d’un espace d’entrée et d’accueil depuis l’entrée rue du Repos et l’intégration du Centre de Loisirs Maternelle dans l’école maternelle. Le nouvel ensemble comprendra 7 salles de classes, 3 dortoirs, 3 salles de vie, une salle de motricité, un accueil et une salle des professeurs pour une surface d’environ 1162 m². 

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L'école Notre-Dame

L’abbé Huignard, curé de Draveil, fit construire une école maternelle et primaire dans le parc Granger. Tenue par les Petits Frères de Marie, elle existe de 1898 à 1905, date à laquelle, elle devient mixte. Vingt ans après, elle n'accueille plus que des filles. Vers 1935, l'abbé Lefèvre, curé de Draveil, la rebaptise « école Notre-Dame ». Les sœurs de Notre-Dame du Mont Carmel d'Avranches en assurent le fonctionnement. A partir de 1957, un collège est créé sur la propriété Chalon. En 1971, l'établissement redevient mixte et les religieuses laissent progressivement la place aux laïcs. Vingt-trois ans plus tard, l'établissement est reconstruit et le collège double ses classes. Un nouveau collège avec accès par l'avenue Gambetta accueille les élèves à la rentrée 2014.

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L'Eglise Saint-Rémy

L’église Saint-Rémy est reconstruite au XVIème siècle à l’emplacement d’un édifice plus ancien. Le clocher date de 1686 et la nef de 1786. L’intérieur est rénové en 1993 par Jean-Paul Ganne, architecte de la maison diocésaine à Evry. L’effondrement de son plafond, le 1er novembre 2008, a causé de gros dégâts. La restauration, selon les plans du XVIIIème, est due à l’architecte du patrimoine, André Drozd. Elle a permis une reprise du culte en 2011.

Informations

3, place de la République - 01 69 03 72 12 - Ouverte tous les jours de 8h30 à 18h30

La Ferme de Beaumont - Chalon

Le fief de Beaumont dépendit du château de Draveil jusqu’au 6 mai 1821, date à laquelle William Courtenay, comte de Devon, acheta seulement le château avec son parc et ses dépendances. La ferme et ses terres furent acquises par Denis Delaunay qui les légua à sa petite-fille Augustine de Belleyme qui, pour les vendre, fit appel à un notaire, Pierre Maignan. Ce dernier achète quelques parcelles dont certaines seront léguées à ses enfants. Après la construction du pont de Juvisy en 1894, le lotissement de la Villa envahit peu à peu les terres de culture de la ferme. La ferme elle-même que bordait le Parc Granger fut morcelée à son tour. C’est un nourrisseur (personne qui élève du bétail pour de la boucherie), M. Duriau, qui mit un point final aux activités agricoles de la ferme. 150 à 200 Prussiens cantonnèrent dans la Ferme de Beaumont en 1870. Un peu plus tard, en 1908, elle hébergea quelques jours un escadron de gardes républicains chargés de maintenir l’ordre au moment des grèves des Sablières de Vigneux. L’entreprise de maçonnerie Chalon l’achète le 23 janvier 1902 et la revend à l’Association paroissiale en 1956. L’Ecole-Notre Dame y établit son collège cinq ans plus tard. Depuis 2014, l’entrée du collège s’effectue dans l’avenue Gambetta.

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L'Hôtel de ville au Château de Villiers

Au XVIIIe siècle, un grave incendie endommage le château du comte de Bombelles qui fera reconstruire le corps de logis central dans un style néo-classique. En 1838, Amans Pécoul achète la propriété avec l’héritage de son père qui a fait fortune en Martinique, grâce à la canne à sucre. En compagnie de son épouse, il restaure et décore le château pour lequel le couple éprouve un vif attachement. Ce dernier reste dans la famille jusqu’au début des années 60 où François d’Origny vend la propriété à la Caisse des Dépôts et Consignations. Dans le parc, seront construits 440 logements constituant le Domaine de Villiers. Seuls 9 ha seront préservés. En 1987, le château devient propriété de la Ville, elle le restaure et y installe la Bibliothèque et des salles d’exposition. Depuis 2008, il accueille en plus l’Hôtel de Ville. La façade, les toitures, les pavillons d’entrée, le parc et l’allée des Tilleuls Louis XIV sont inscrits aux monuments historiques.

La Maison des sociétés

La mairie étant devenue trop petite en 1898, le Conseil Municipal décide de la reconstruire, sur le même emplacement, agrandi d’un terrain de 150 m² acheté à la propriétaire de la ferme seigneuriale et du château de Draveil. En 1919, lors du démantèlement de la ferme, un terrain de 6910 m² est acquis pour permettre la création d'une place publique, le dégagement de la mairie et l'élargissement des rues de la mairie et de Mainville. L'édifice garde sa fonction de mairie jusqu'en 1963, date à laquelle la Maison des Sociétés est mise à la disposition des associations de la commune. De 1998 à 2010, elle abritera l’Office de Tourisme.

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La Maison du Patrimoine et de la Culture

A l'est de l'église Saint-Rémy, s'élevait la ferme seigneuriale proche du château de Paris-Jardins dont elle dépendait. Elle occupait l’emplacement entre l’allée Marcelin Berthelot, la rue de Mainville, la place de la République et ses bâtiments se répartissaient autour d'une grande cour où se dressait un colombier polygonal. Elle sera exploitée jusqu’en 1919. Le bâtiment restant sera successivement la propriété du curé de la paroisse, de l’association paroissiale, de l’agence immobilière Lemonnier. En 2017, il est acheté par la commune et entièrement restauré pour devenir la Maison du Patrimoine et de la Culture.

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Le Monument aux morts

En 1921, le Conseil Municipal décide d'ériger un monument à la mémoire des Draveillois morts pour la France durant la Première Guerre mondiale. Implanté sur la Place de la Victoire, il est inauguré en 1922 par le maire, M. Bouilly. En 1954, en raison de l'extension du marché, il est transféré à son emplacement actuel devenu, en 1966, Place du 11 Novembre-1918 et du 8 Mai 1945 afin de réunir dans un même hommage les victimes des deux guerres mondiales. Le monument a été réalisé par Paul Chalon.

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La Place de la République  

L’espace piétonnier qui accueille la nouvelle halle du marché (2007) a remplacé la grande ferme du Centre, supprimée en 1919, qui dépendait du Château de Draveil. Les bâtiments de la Poste sont de 1935. 

La Place Rouffy

Le Conseil municipal décida, en 1885, de former un comité pour l’érection d’un monument à la mémoire du docteur Rouffy qui serait financé par une collecte publique et élevé Place de l’Eglise. Ce sera une fontaine publique conçue par l’architecte Eugène Ricard avec un bronze reproduisant le buste du docteur avec sa loupe. Le monument fut inauguré le 11 octobre 1885. En 1952, la fontaine n'étant plus en usage et la circulation devenant difficile, elle est amenée sur la place qui porte déjà son nom. De forme classique et quadrangulaire, elle est ornée de feuilles d'acanthes et de palmettes au sommet et au-dessus, des inscriptions des noms des communes qui ont participé à la souscription. Le monument porte un médaillon en bronze à l'effigie du « bon docteur » comme l’appelait Alphonse Daudet. 

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Les Sculptures Place du centre-ville

Les sculptures créées par Barbara Maintenant en 2011, sur la place du centre-ville, représentent l'écrivain Alphonse Daudet et son épouse, le peintre Eugène Delacroix et le photographe Nadar - personnages historiques de Draveil.

Le Théâtre Donald Cardwell

1, avenue de Villiers

Il contient 500 places assises. Il a été édifié en 1989 dans le style de l’Orangerie du Château (où ont lieu notamment les cours de danse du Conservatoire). Le Théâtre possède des gradins rétractables, qui permettent d'organiser des salons sur de grandes surfaces.

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