Les propriétaires

Daniel Parker

(1760-1829)

Originaire du Massachusetts, il fait fortune dans le commerce des armes et des farines durant la guerre d'Indépendance des Etats-Unis. Ami de Georges Washington, Thomas Jefferson et du marquis de La Fayette qui viendra, en 1804, en convalescence à Draveil suite à une mauvaise chute de cheval, son château (aujourd'hui Château de Paris-Jardins) est un point de rendez-vous pour les riches américains qui visitent la France ou résident à Paris. Parker se montre très généreux avec la commune.

Hubert d'Aubusson

(1763-1847) 

Marquis de la Feuillade, propriétaire de la maison du Pont-Chardon de 1812 à 1847, il y est décédé. Esprit curieux et cultivé, il a laissé de nombreuses notices sur des sujets aussi divers que la navigation sans voile, l’état civil, l’exploitation des mines d’or en Afrique…

William Courtenay

(1768-1835)

Troisième et dernier vicomte Courtenay. D’après la légende, condamné à mort en Angleterre pour s’être laissé séduire au début du XIXème par le romancier bibliophile William Beckford (1760-1844), il se serait évadé de prison grâce à son domestique. Après un séjour aux Etats-Unis, il s’installe en France et pour cela acquiert le château (aujourd'hui Château de Paris-Jardins) en 1821.

Désiré Dalloz

(1795-1869)

Avocat au Barreau de la Cour Royale de Paris en 1817, il est nommé à la cour de cassation et aux conseils du Roi sept ans plus tard. Parallèlement aux plaidoiries, dès 1824, il publie « La Jurisprudence Générale du Royaume » et crée, avec son frère, une maison spécialisée dans les publications juridiques. Il sera député du Jura de 1837 à 1848 et propriétaire du château (aujourd'hui Château de Paris-Jardins) de 1837 à 1854.

Jean Joseph Armans Pécoul

(1795-1870)

Médecin qui épousa Augusta Law de Lauriston (1813-1897), l’arrière-petite fille de Law et nièce du propriétaire du château de Soisy-sur-Seine. Il acquit le château de Villiers vers 1830.

Auguste Pécoul

(1837-1916)

Fils de Jean Joseph Armans, après un séjour à l’abbaye de Solesmes comme novice, il entre à l’École des Chartes en 1861. Érudit, humaniste et théologien, il est très proche de l’ordre des Bénédictins et sera à l’origine du sauvetage de l’abbaye de Cluny. Auteur d’une thèse sur « les causes de la grandeur de Cluny », il fut ensuite attaché d’ambassade à Madrid (1867) puis à Rome (1868). Il devient l’ami de dom Besse, abbé de Ligugé (Vienne), qui fut son exécuteur testamentaire. La très importante bibliothèque historique et théologique (20000 ouvrages) qu’il avait constituée à Villiers a été léguée à la Bibliothèque Méjanes d’Aix-en-Provence. Son unique héritière Augusta a épousé, en 1900, le vicomte Henri Hutteau d’Origny.