Mainville, berceau de la Ville

Par son ancienneté, le quartier de Mainville est considéré comme le berceau de la commune de Draveil. Ce hameau proviendrait d’un sanctuaire gaulois dédié au dieu Mendès dont le nom, par déformations successives, aurait donné Mainville. Le lieu était autrefois habité par des agriculteurs et des vignerons qui expédiaient leurs récoltes vers Paris par voie fluviale. La place d’Armes est au centre du hameau. En 1864, le curé de Draveil fonde la chapelle Saint-Honoré qu’il offrira à la commune deux ans plus tard.

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Chapelle Saint-Honoré

En 1864, l’Abbé Thibault, curé de Draveil, passe une convention avec Adolphe-Pierre Rabot, propriétaire d’un bâtiment qui servit successivement d’étable puis d’habitation et y fonde, grâce à des dons anonymes, la chapelle Saint-Honoré. Le curé l’offre à la commune qui l’accepte par la délibération du Conseil Municipal du 18 février 1866. La chapelle abrite aujourd’hui le Cercle de Mainville.

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Le Château des Bergeries

Au XVIIème, la propriété appartient au seigneur de Caumartin, Conseiller du Roi et à ses héritiers. Devenue propriété de la Couronne en 1827, le roi Charles X décide de consacrer les Bergeries à la culture du mûrier et confie le domaine à un spécialiste Camille Beauvais. L’entreprise ne donne pas les résultats escomptés et, à la mort de Beauvais, la magnanerie disparaît. En 1881, l’Etat vend le domaine à un banquier, le comte Raphaël Cahen d’Anvers, qui y fait construire le château actuel. Les propriétaires suivants, la famille Goldschmidt, le garderont plus d’un demi-siècle. En 1966, le parc est vendu à une société HLM qui y élève 29 immeubles, dont 10 se trouvent sur Vigneux (cité des Bergeries). Le château est successivement occupé par une annexe du Cours Nadaud de Paris, l’Ecole Internationale Européenne de Paris et l’école nationale de police de Draveil. Depuis 2011, cette propriété est devenue un Centre régional de formation (CRF), qui assure des formations initiales (cadets de la République) et continues. 

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Le cimetière de Sénart

L’agrandissement du cimetière du Centre se révèle indispensable après la Première guerre mondiale. Sir Heaton-Ellis propose de vendre à la commune un terrain en bordure de la forêt de Sénart. Etudié par un géologue nommé par le Préfet, reconnu sain, il est acquis par le Conseil Municipal pour 137.200 francs. Après extraction des pierres meulières de son sous-sol, les premières inhumations ont lieu en 1930. Un columbarium et un Jardin du Souvenir ont été créés. Un monument rendant hommage « aux Morts de la guerre de 1939-1945 et des Théâtres des Opérations Extérieures » et un monument rendant hommage « Aux Draveillois combattants volontaires auprès de l’Espagne républicaine 1936-1938 » y ont été édifiés.

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La Résidence Jules Falret

Cette propriété d’environ 16000 m² a été léguée au secrétaire général du parti communiste français Maurice Thorez par un médecin communiste. Le parti y installe son école nationale en 1985 puis son centre national de formation à partir de 1994. Elle sera vendue à la Fondation Jules Falret qui y installe un foyer d’accueil médicalisé pour adultes handicapés dès 2009.

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