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Un lieu de villégiature des artistes  

Hameau éloigné du bourg, Champrosay a été, à partir du XIXe siècle, un lieu de villégiature apprécié des artistes pour son cadre et son air pur. Sur les coteaux, on y a longtemps cultivé la vigne que le morcellement des terres et le phylloxéra de 1890 ont fait disparaître. La rue Alphonse Daudet a abrité au numéro 7, Marie Laurencin, peintre connue pour ses tableaux aux couleurs pastel, au 11 le peintre Eugène Delacroix pendant dix neuf ans et au 33, Alphonse Daudet, auteur des Lettres de mon Moulin, du Petit chose et de la Petite Paroisse dédiée à la chapelle voisine Sainte-Hélène. Ce dernier recevait régulièrement Emile Zola, Edmond de Goncourt et les peintres Auguste Renoir, Paul Cézanne, Claude Monet et les musiciens Jules Massenet, Reynaldo Hahn ainsi que Georges Clémenceau et tant d'autres...

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Chapelle Sainte-Hélène

En 1858, Napoléon Quantinet, propriétaire à Champrosay, décide de faire élever une chapelle à la mémoire de son épouse infidèle. Il en fait don à la commune le 6 février 1866. Alphonse Daudet a fait revivre le fondateur de la chapelle Sainte Hélène dans son roman La Petite Paroisse sous le pseudonyme de Napoléon Mérivet.

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Château de Champrosay ou maison du Pont-Chardon

2, rue Alphonse-Daudet
Au XVIIe siècle, le domaine dépendait de la seigneurie de Soisy-sur-Seine. Au siècle suivant, il appartient à un avocat au Parlement, trésorier général de l’hôtel royal des Invalides. Le domaine sera successivement la propriété du commandant de la Garde nationale de Draveil, d’un jurisconsulte, du duc de Bouillon, prince de la Tour d’Auvergne et du marquis de la Feuillade. C’est la famille d’un industriel spécialisé dans le raffinage du sucre betteravier qui en sera propriétaire depuis le milieu du XIXème jusqu’aux années 1980. Le château a été restauré en 1987 et divisé en appartements. La même année, le domaine du Bois-Chardon a été acquis par l'Agence des espaces verts de la région Ile-de-France.

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Ermitage (Maison Nadar)

Le Prieuré de Notre-Dame-de-Consolation ou Ermitage de Sénart, fondé au XIIIe siècle, dépend jusqu'à la fin du XVIe siècle de l'abbaye d'Hiverneau, près d'Ozoir-la-Ferrière. Au XVIe siècle, il est quasi abandonné et ne reprend vie qu’avec l'arrivée de frère Pacôme vers 1700. En 1764, les religieux sont autorisés à fabriquer des étoffes de soie appelées Sénardines. Trente ans plus tard, les bâtiments sont vendus et partagés entre divers propriétaires. En 1873, le photographe Nadar achète une partie des bâtiments et s'y retire avec sa femme, mais des difficultés financières l'obligent à vendre vingt-deux ans plus tard. Peu avant la guerre de 14, la famille Ponnelle transforma l’Ermitage en hôtel-restaurant. Par la suite, l’hôtel devient un lieu de rencontre pour les Eclaireurs de France. De nos jours, l’Ermitage abrite plusieurs habitations appartenant à des particuliers.

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Fondation Minoret

En 1810, la propriété est achetée par le général d’Empire Lefebvre-Desnouettes. Cinq ans plus tard, il doit s’exiler et c’est un autre général d’Empire, François-Roch Ledru, baron des Essarts, qui en devient propriétaire. Lui succéderont Louis Minoret et sa fille. Cette dernière donnera la propriété à l’œuvre de Villepinte, pour y créer un préventorium. A la fin de la Deuxième guerre mondiale, le bombardement de Champrosay détruit partiellement la chapelle et plusieurs bâtiments. Les travaux de reconstruction dureront 8 ans. En 1963, la tuberculose a régressé, aussi le préventorium cesse de fonctionner. Il devient l’Institut médico-pédagogique Marie-Auxiliatrice, destiné aux enfants polyhandicapés.

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La Fontaine au Trésor

Rue Alphonse-Daudet

A la sortie de Champrosay, du côté de Soisy, la source dite Fontaine du Trésor alimente un lavoir qui, avec le chemin y donnant accès depuis la route départementale, fait partie du domaine public de la commune de Draveil. Ce statut de bien communal a été reconnu lors de la confection du plan cadastral en 1810 et le chemin a été classé en 1827 au nombre des chemins communaux. En 1817 un bélier hydraulique permit au marquis de La Feuillade, propriétaire du château de Pont-Chardon, de détourner à son profit, au moyen d'une conduite traversant le lavoir, une partie des eaux de la source, à la suite semble-t-il d'un accord intervenu entre lui et la commune, et moyennant des travaux de remise en état du lavoir enclos de murs. En 1851 François Mathias, négociant, propriétaire du château du Pont-Chardon, puis en 1854, son successeur François Bayvet, revendiquent contre la commune la propriété du lavoir, ainsi que de la source et du chemin d'accès. Le tribunal de première instance de Corbeil rend le 21 juillet 1870 un jugement en leur faveur mais la commune fait appel de cette décision.

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La Forêt Domaniale de Sénart

La forêt de Sénart, située à l’extrémité ouest du plateau de la Brie, à la limite de l’Essonne et de la Seine-et-Marne est, avec ses trois mille deux cents hectares (dont un cinquième environ sur le territoire de Draveil), la plus vaste forêt de la région d'Ile-de-France. Elle s’étend sur dix autres communes (Brunoy, Boussy-Saint-Antoine, Combs-la-Ville, Etiolles, Epinay-sous-Sénart, Montgeron, Quincy-sous-Sénart, Soisy-sur-Seine, Tigery et Vigneux). Divisée en deux cents parcelles de quinze à vingt hectares, elle accueille plus de trois millions de promeneurs par an !

Informations

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L'Hôpital Joffre

En 1931, l'Assistance publique met en service près de l'Ermitage en forêt de Sénart un hôpital de 532 lits, destiné aux hommes tuberculeux de Paris et de la banlieue, nommé « sanatorium Joffre ». Trente ans plus tard, le sanatorium est converti en établissement de long et moyen séjours pour personnes âgées. Ses capacités d’accueil sont augmentées et il est réuni à l'hôpital Dupuytren pour constituer le groupe hospitalier Joffre-Dupuytren spécialisé en gérontologie. 

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La Ferme de Champrosay

La ferme de Champrosay a appartenu jusqu'à la fin du XVIIIe siècle à l'Hôtel Dieu de Paris. Centre d'un domaine qui s'étendait en bordure de la Seine, entre Draveil et Soisy-sur-Seine, jusque dans la forêt de Sénart, elle servait au ravitaillement de l'hôpital parisien ; ses produits étaient embarqués au Port-aux-Malades (situé à la hauteur de l'actuel hôpital Dupuytren), qui recevait aussi les malades venus parfaire leur guérison à Champrosay dans la maison seigneuriale attenante à la ferme où résidaient au XVIIe siècle des soeurs de la Charité. A la Révolution les biens de l'Hôtel Dieu ont été transférés à l'Assistance Publique de Paris. Entre 1966 et 1970 celle-ci a fait édifier à côté de la ferme un ensemble de 160 logements destinés au personnel des hôpitaux Joffre et Dupuytren (société d'HLM Travail et Propriété). Les bâtiments de la ferme ont été réhabilités en 1992-1994; l'un d'entre eux a été détruit et les quatre autres (la grange, les écuries, le bâtiment d'habitation) convertis en 27 logements.

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Le Pavillon de Chasse

14, rue Alphonse Daudet

La propriété de 5 hectares faisait partie d'une plus grande, sise au lieu-dit le Clos Piquet et les Plantes à Champrosay ayant appartenu à François-Antoine de Boissy d'Anglas (1756-1826), Président de la Convention après Thermidor.
Le pavillon de chasse, également appelée «Chalet Normand» fût édifié en 1891 par l'architecte Tropey-Bailly pour Pierre Louis Pinatel, négociant en bois exotiques et précieux qui, ruiné, le revend le 5 juillet 1901 à Joseph Pédrochel Kermina, entrepreneur de travaux publics, propriétaire d'une compagnie de taxis et l'un des premiers administrateurs du métropolitain parisien, qui lui laisse son nom.

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La Maison Allard

En 1870, les époux Allard (beaux-parents d'Alphonse Daudet) achètent cette maison, ils la font refaire et s’y installent deux ans plus tard. Jusqu'en 1886, ils y reçurent l'écrivain et sa famille. C'est dans cette propriété que Daudet prit l'habitude d'inviter les célébrités du monde de la littérature et des arts. Dans La Petite Paroisse, les Uzelles représentent « la maison du haut de la côte » ou maison Allard. 

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Maison d'Alphonse Daudet

33, rue Alphonse-Daudet
L’auteur des Lettres de mon Moulin et du Petit chose a vécu à Draveil de 1867 à 1897, dont les 11 dernières années dans la maison du n° 33 de la rue qui porte son nom. La maison fut construite au début des années 1830, puis agrandie au fil des années. Parmi les anciens propriétaires : Claude Pouillet (1790-1868) - physicien notoire, membre de l'académie des Sciences et député du Jura - et le général Charles, Jean-Baptiste Parchappe (1787-1866).

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La Maison Barbier Villot

La propriété  « Les Lions » appartient successivement au baron Paul Barbier, conseiller municipal de 1831 à 1846, à Frédéric Villot, son gendre, ami de Delacroix, conservateur des peintures du musée du Louvre de 1848 à 1861 et initiateur du catalogue des collections par écoles. Auguste Cottin, conseiller d’Etat sous le Second Empire, en fut le dernier propriétaire particulier. Elle est acquise en 1931 par l'Association hospitalière Les Cheminots qui la transforme en sanatorium sous le nom de Centre de pneumologie Emile-Lefèvre ou Centre hospitalier de Champrosay, annexe du sanatorium de Ris-Orangis. Utilisée comme centre hospitalier provisoire, la maison devait être mise à la disposition du personnel médical après la construction dans le parc d'un sanatorium de 109 lits, mais ce projet reste sans suite. Affecté en 1977 au traitement des maladies respiratoires, l'établissement ferme ses portes vingt ans plus tard.

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La maison Bénard

En 1889, Adrien Bénard, banquier parisien, mécène des artistes du Mouvement Art Nouveau (1846-1912) achète une maison bourgeoise entourée d’un parc boisé de 9 ha. Il la fait agrandir et la salle à manger reçoit, en 1901, une boiserie, commandée au sculpteur Alexandre Charpentier (1856-1909) qui est, aujourd’hui, visible au Musée d’Orsay. En 1935, la propriété est achetée par Mme Duchêne-Vauvert qui la baptise Georges et Laure, du nom de sa fille morte de la tuberculose et du fiancé de celle-ci, tué durant la Première Guerre Mondiale et en fait don aux Sœurs de Marie-Auxiliatrice. Les communs sont aujourd'hui occupés par un centre de dialyse.

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Maison Eugène Delacroix

À partir de juin 1844 et jusqu'à sa mort en 1863, Eugène Delacroix fit des séjours prolongés à Champrosay. Il prit d'abord un logement dans la ferme de l’Hôtel-Dieu, puis, en 1852, s'installa dans cette maison, qu'il loua avant de l'acheter en 1858. Il y fit construire un atelier. Plusieurs de ses toiles et dessins représentent les paysages des environs du village. Entre 1868 et 1870, Alphonse Daudet loua cette maison pour en faire sa résidence d'été.

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